Faut-il prendre des suppléments de vitamines ?
La littérature scientifique est prolixe en matière d’études sur les vitamines, minéraux et oligo-éléments ; ils sont essentiels à la vie et leur carence est mortelle.
Une nourriture équilibrée, contenant aussi des protéines animales ou sous-produits animaux, semblait pendant longtemps fournir de quoi couvrir les besoins de l’organisme.
Apparaît alors une question souvent éludée rapidement : entre état de carence et état optimum de santé, n’y aurait-il pas une zone grise favorisant l’apparition de troubles et déséquilibre ? Certes les AJR (apport journaliers recommandés) sont une indication, mais suffisent-ils, toujours au cas par cas, à assurer une bonne vitalité ? Il semble que peu nombreux sont ceux qui, au-delà de 50 ans, se réveillent après 7h de sommeil profond et réparateur, sans effort, sans fatigue, sans douleur, optimistes et heureux à l’idée d’une journée active et bien remplie. Et pourtant, les quinquagénaires d’aujourd’hui ont presque encore autant à vivre que le chemin accompli.
Avant de recourir aux médicaments, il est utile de se demander si notre physiologie est pleinement satisfaite : pour ce faire, elle a besoin d’une foultitude de matériaux, de réactions chimiques, d’interactions, qui nécessite des associations de molécules extrêmement sophistiquées comme seule la nature peut l’imaginer.
Alors qu’il est avéré que nos végétaux ne trouvent plus dans les sols que des quantités infimes de tous ces nutriments, il est indispensable de vérifier en cas de manque de vitalité physique ainsi qu’en cas de troubles psycho-émotionnels si les besoins minimums d’une vitalité correspondant à son style de vie sont couverts. Parfois des micro-doses peuvent faire toute la différence.
Encore faut-il savoir lesquelles, quand les prendre, et où les trouver sous forme bio-assimilable, sans risque de surdosage.
Par Agnès de Bentzmann